Les petits écoliers de Louis-Pergaud ont déjà la tradition chevillée au corps.
Jeudi 14 avril, la place Salvador-Allende résonnait aux accords musicaux d’une fête mise en place par l’équipe éducative, afin de renouer avec la tradition de carnaval. Musique en tête et sur des rythmes traditionnels, les écoliers ont entrepris une visite au cœur du village.
Avec la complicité des bodegaïres Sophie et Didier, du clarinettiste Patrick, du saxophoniste Jean-Paul, du grosse-caissiste Denis, du caisse-clairiste Pierrick et du trompettiste Raphaël, solistes de la fanfare « Au pied levé », une myriade de princesses, chevaliers, infirmiers, chasseurs, chimistes, sévillanes, pirates, judokas, super-bat-spider men, « pastres », ont superbement fait honneur à la tradition. Confiée à l’équipe médicale emmenée par Isabelle Boulbet, responsable de la campagne de dépistages, la cavalcade sur les boulevards de la cité obtiendra un beau succès.
Auparavant et sous la halle, les enfants avaient enchaîné les danses dans une atmosphère festive, en l'honneur de leur illustre acolyte. Lequel, brusquement et un peu manu militari, sera juché sur le kiosque à musique. Apparaissait alors un tribunal de bric et de broc, qui scellait son sort malgré une défense acharnée de son avocat, Mestre Placebo de la Bordo de Potinga.
Au détour de la rue des Pénitents Blancs, les choses allaient se compliquer pour « Basile le bacille », lequel sera accueilli par ses bourreaux dans l’officine à ciel ouvert de la place Charles-Amouroux. La sentence étant tombée, et malgré la déception énorme lisible sur les visages, elle allait être exécutée. Les juges n’étant pas disposés à montrer seulement une once de clémence, élèves et accompagnants entonneront un dernier « Adiu paure Carnaval ». Ils laissaient Badaluc Junior, seul en tête à tête avec un extincteur, et repartaient vers l'école Louis-Pergaud, pour un goûter bien mérité.